En ce dimanche de début septembre, la météo semble vouloir jouer les perturbatrices. Certes il a plu durant la nuit – chose que les prévisions météo avaient prédite – et le ciel est encore assez chargé, mais les mêmes prévisions météo annoncent l’absence de pluie pour la matinée. D’ailleurs les routes sont sèches un peu partout, Pourtant, vers 7h30, de nouvelles gouttes de pluie viennent semer le doute et mouiller la chaussée. Sur le groupe Whatsap des routiers de l’ACTF, le premiers messages tombent : « Il pleut, je reste au lit », « je décale mon départ à 9h, peut-être qu’il pleuvra moins », « c’est pas très mouillé du côté de Soultz, le ciel semble vouloir se dégager un peu ». Bref, on risque de ne pas être très nombreux pour la sortie dominicale.
Finalement un, puis deux, puis trois, puis quatre courageux se retrouvent au rendez-vous à la MAB de Soultz : Michel, Tonio, Laurent et Marc. L’occasion d’échanger un peu avec les courageux retraités de l’ACTF qui s’apprêtent à démarrer leur tour d’Alsace à vélo, et nous voilà partis pour Thann et le Plan Diebold. Enfin, nous voilà partis … pas Marc, qui attend toujours le groupe 2 ! Un petit demi-tour pour le convaincre de venir quand même, et c’est reparti !
Le vent de sud / sud-ouest assez soutenu s’avère assez gênant, surtout du côté des champs bien dégagés après Berrwiller. Le ciel de plus en plus bas, à l’entrée de la vallée de Thann, fait naître les premières interrogations : on prend le risque ou pas ? Mais la pluie, à l’entrée d’Uffholtz, coupe court à nos hésitations : si on continue c’est la douche assurée. Du coup nous décidons de repartir vers le nord, où le ciel semble (pour le moment seulement), moins chargé.
Michel nous offre une petite séance de gravel sur des chemins envahis de graviers et de boue et au bitume défoncé. Avant de bifurquer vers Raedersheim, Marc décide de jeter l’éponge (c’est de circonstance !) et quitte le groupe. Nous, nous espérons encore pouvoir aligner des kilomètres sans trop se faire doucher.
La piste cyclable le long de la RD83 casse un peu les pattes : Tonio a apprécié la petite bosse à Pfaffenheim 😁. Quant à la pluie, vu qu’elle nous a suivis, nous sommes bien humides. Du coup, plus besoin de rester dans la plaine, autant aller grimper un peu et redescendre s’il fait trop mauvais ou trop froid. Cap, donc, sur le Hundsplan via le couvent Saint-Marc et ses jolis pourcentages. Chacun monte à son rythme : Michel et Tonio devant, en mode papotage, Laurent derrière en mode gestion. Et là, en pleine montée, des trombes d’eau s’abattent sur nous. Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille. Et les trois grenouilles, elles, sont trempées comme des quenouilles !
L’avantage des nuages bas, c’est qu’ils sont bas. Et donc, au sommet du Hundsplan, nous retrouvons quelques rayons de soleil, les premiers de la journée. Pas de quoi faire sécher les maillots et les cuissards, mais suffisamment pour redonner de l’entrain et l’envie de se taper une seconde ascension avant de rentrer sur Soultz. Notre choix se porte donc sur le Bannstein. Col que nous franchissons sans aucune nouvelle goutte de pluie. La tendance à un temps plus clément se confirme jusqu’au retour à Soultz après 70 km, sales et encore bien humides, mais finalement content d’avoir quand même eu le courage d’aller rouler malgré une météo déroutante et pas clémente.
Eh bien, chapeau, j’avoue avoir fait partie de ceux qui ont déclaré forfait, et à la lecture de ton compte rendu je ne le regrette pas.
vous étiez bien courageux les gars avec une telle météo !, plus pour moi …
bravo.
il en faut…des courageux…le tout c’est d’y aller, après on vit avec et on baisse la tête pour avoir l’air d’un coureur…