Prenant modèle sur le Giro, après quelques étapes de grimpée, place à une étape de plaine pour sprinteurs. Me sentant plus Cavendish que Bernal, direction le “Vaterland” pour voir si l’herbe est plus verte de l’autre côté que chez nous. En guise d’herbe, nous recherchions plutôt les fraises nouvelles. Dès le départ, alors que seuls deux optèrent pour le col Amic, Materne prit les commandes en assurant un long relais dès le KM 0. Etait ce pour se donner bonne conscience ou simplement de l’avoir tranquille pour le reste de la sortie ? A ce petit jeu, nous passons la frontière à Chalampé où la nouvelle passerelle pour cyclistes semble bien agencée. En abordant le haut Schwartzwald pas de traces de champs de fraises remplacées par des immensités de pommes de terres moins gustatives que les fraises. Par un réflexe désormais bien rôdé nous en concluons que la guerre en Ukraine vient de modifier le paysage agricole. Retour en Alsace, pour constater qu’ici rien n’avait changé et les cultures se résumaient au sempiternel maïs! Il nous restait un arrêt à la maison de la nature pour clore un périple d’une centaine de bornes sous un soleil digne du mois de juillet. A une prochaine! Mario